Cannes sous les projecteurs, dans la lumière, dorée, pailletée, avec une explosion de stars et de médias, en somme, un étalage sucrée ou plutôt édulcorée de luxures et de peoples venant se pavaner sur un tapis rouge, donnant lieu à des concours de sourires hypocrites et publicitaires, de liftings et de Botox, de haute couture et de bijoux importables en dehors de cette insignifiante carpette. Le tout accompagné par l’engouement pathétique d’un publique qui rêve à ce qu’il ne pourra jamais approcher…
Et nous, le publique, qui faisons vivre le septième art en payant nos places de cinéma un prix exorbitant, au nom de la culture, et ce, malgré le fait que nous préférions voir un Bienvenu cher les Chtis, nous adhérons à ce balai jet set et élitiste d’où dégueule le fric, face à la misère du monde et la notre…
Je crois que ce festival devrait nous appartenir, au même titre que les Molières ou les Césars, mais on ne va pas refaire le monde…
Alors une question me vient : Festival de Cannes, tremplin culturel du septième art ou auto-masturbation cérébrale des professionnels du milieu ?
Aguia